La recherche scientifique en matière de maladies génétiques a, ces dix dernières années, évolué et progressé de manière exponentielle. Mais la science est à un nouveau tournant majeur, en termes de diagnostics, de mécanismes ou de traitements, ce qui conduit l’Institut Imagine – qui fête en 2024 sa première décennie – à agir en faisant de l’attractivité internationale sa première priorité.
Amener la recherche française au plus haut niveau international d’ici 10 ans.
L’ambition de l’Institut Imagine (Inserm, AP-HP, université Paris Cité) pour les années à venir est non seulement de développer les collaborations nationales et internationales en recherche, mais surtout de favoriser encore plus la formation et le recrutement des médecins - chercheurs de haut niveau, à travers le monde. Alors que la recherche progresse avec des résultats au bénéfice des patients, l’enjeu de la prochaine décennie est de renouveler les talents et d’attirer les jeunes chercheurs et professeurs internationaux.
Pour dynamiser cette offre, l’Institut annonce l’ouverture de nouvelles chaires de professeurs junior, dont l’expertise contribuera à positionner l’Institut Imagine comme un centre de connaissances d’excellence internationale autour de la génétique.
Ce rayonnement doit également passer par un meilleur partage des données produites par les laboratoires de recherche de l’Institut. Celui-ci souhaite créer un site dédié à la connaissance et à la biologie des systèmes. Accessible aux partenariats par apprentissage fédéré, ce site permettra de partager la science et de décloisonner les connaissances au bénéfice de tous les chercheurs et médecins.
Si le haut niveau de recherche de l’Institut est déjà garanti par une évaluation indépendante et internationale, du point de vue scientifique, les ambitions sont doubles.
L’Institut souhaite en premier lieu développer « la chimie biologique » pour faciliter la transition de la découverte d’une molécule, à la preuve de concept de sa valeur thérapeutique. Ceci, en favorisant l’interdisciplinarité : modélisation de molécule, design de molécule nouvelle etc.
Il souhaite également porter encore plus loin la science des données, en intégrant les données cliniques avec des données multi-omiques (= qui prennent en compte les mécanismes reliant génome, épigénome ..) et expérimentales - pour améliorer le pronostic des maladies génétiques, ainsi que les prédictions de réponse aux traitements et les possibilités thérapeutiques.
