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Evaluation de la réintroduction d’une immunothérapie anti-PD-1 chez des patients atteints de cancers après arrêt du traitement pour toxicité aiguë

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Lymphocytes
Lymphocytes -

Une étude visant à évaluer une ré-administration d’anticorps bloquant les points de contrôle du système immunitaire chez des patients atteints de cancer a été menée par une équipe du service de médecine interne - immunologie clinique de l’hôpital Bicêtre AP-HP, du Centre d’expertise des complications des immothérapies anti cancéreuses des Hôpitaux universitaires Paris Sud AP-HP et de l’Université Paris Sud, dirigée par le Pr Olivier Lambotte, en collaboration avec le département de l’Innovation Thérapeutique et des Essais Précoces (DITEP) de Gustave Roussy dirigé par le Dr Christophe Massard et en lien avec le programme d’immunothérapie de Gustave Roussy (GRIP) dirigé par le Dr Aurélien Marabelle. Les patients atteints de cancer avaient présenté des effets indésirables graves à l’origine de l’arrêt du premier traitement.

L’immunothérapie anti cancéreuse, qui est l’une des révolutions thérapeutiques de ces dernières années, consiste à utiliser le système immunitaire du patient pour combattre le cancer. Elle repose sur l’utilisation d’anticorps qui bloquent les points de contrôle (ou « checkpoints ») du système immunitaire qui ont été détournés de leur rôle premier par les cellules cancéreuses à leur profit. Les inhibiteurs des checkpoints immunitaires (« immune checkpoint blockers » ou « ICB ») peuvent toutefois causer des effets secondaires immunitaires sévères et parfois létaux.

Les équipes du service de médecine interne - immunologie clinique de l’hôpital Bicêtre AP-HP, du Centre d’expertise des complications des immunothérapies anti-cancéreuses des Hôpitaux universitaires Paris Sud AP-HP et de l’Université Paris Sud, ont mené une étude, en collaboration avec le département de l’Innovation Thérapeutique et des Essais Précoces de Gustave Roussy, sur la possibilité de ré-administrer une immunothérapie par anti-PD-1, qui s’était montrée efficace chez des patients en impasse thérapeutique mais qui avait dû être interrompue en raison d’une toxicité trop importante. 

Ces résultats montrent que la réutilisation d’une immunothérapie par anti-PD-1 est possible chez des patients qui en avaient bénéficié et pour lesquels le médicament avait dû être arrêté pour un premier épisode de toxicité, sous réserve d’une discussion collégiale et d’un suivi rapproché des patients concernés. 

 Pour en savoir plus : lire le communiqué de presse

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