French English
Menu
  • Rechercher un nom de médecin, un service
  • Rechercher un contenu
Select the desired hospital

Identification des patients atteints d’une maladie coronarienne potentiellement candidats à un traitement préventif antithrombotique renforcé

Mis à jour le . Signaler ce contenu
Coeur
Coeur -

Coordonnée à l’hôpital Bichat AP-HP et à la Harvard Medical School, une étude internationale a permis d’identifier les patients coronariens stables qui pourraient bénéficier d’une faible dose d’anticoagulants en plus de l’aspirine. Ce traitement, plus efficace dans la prévention d’événements cardiovasculaires au long cours, est toutefois susceptible d’entraîner des saignements. Ces travaux ont été menés par le Dr Arthur Darmon au sein du département de cardiologie de l’hôpital Bichat AP-HP, du réseau de recherche clinique « FACT – French alliance for cardiovascular trials », de l’unité UMR 1148 Inserm « Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle », du Département hospitalo-universitaire « Fibrosis, Inflammation and REmodeling » (FIRE), de l’Université de Paris et de l’Imperial College.

La maladie coronaire est la première cause de décès au monde et la seconde en France.

Chez les patients coronariens stables, le traitement préventif des événements cardiaques repose habituellement sur l'administration d’aspirine à faible dose. Des données récentes suggèrent que chez certains patients, l’ajout d’une faible dose d’anticoagulants pourrait s’avérer plus efficace. Toutefois leur administration s’accompagne d’une augmentation notable du risque de saignement.

Une équipe, coordonnée par le Pr Gabriel Steg à l’hôpital Bichat AP-HP et le Dr Deepak Bhatt (Harvard Medical School, Boston, MA, USA), a analysé les données de près de 17 000 patients coronariens stables. Elle avait pour objectif d’identifier les caractéristiques des patients susceptibles d’avoir le bénéfice/risque le plus favorable à l’administration combinée d’aspirine et d’anticoagulants.

Les résultats de cette étude suggèrent que les patients cumulant deux facteurs de risque de l'étude ou plus sont les plus à même de tirer un bénéfice net d’un renforcement du traitement préventif qui combinerait une administration d’aspirine et d’anticoagulants. Ils contribuent ainsi à mieux optimiser le traitement antithrombotique chez les patients coronariens stables.

A voir aussi

Assistance publique Hôpitaux de Paris