Dans la foulée des attentats de 2015-2016 en France, une fois les cellules d’urgences médicopsychologiques (CUMP) reparties chez elles, plusieurs traumatisés psychiques se plaignent via les médias de ne pas recevoir d’aide, ou d’être placés sur une liste d’attente. À cette perception, s’ajoute le spectre de nouveaux attentats susceptibles de venir accentuer cette pénurie. Comment faire face à ce tsunami de souffrance psychique et la soulager ?
Depuis décembre 2015, des cliniciens-chercheurs et des gestionnaires étudient la possibilité de mettre en place un dispositif exceptionnel afin d’accroître la capacité de prise en charge des états psychotraumatiques. Cependant on ne peut pas trouver du jour au lendemain de nouvelles places chez le psychologue ou le psychanalyste. En outre, les thérapies proposées ne s’avèrent pas toujours efficientes. Par exemple, si 2/3 des patients qui ont recours aux thérapies d’exposition (TCC et EMDR) en retirent des bénéfices substantiels, 1/2 est en rechute dans l’année qui suit.
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