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Prédire les complications de la cirrhose

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Prédire les complications de la cirrhose
Prédire les complications de la cirrhose -
Getty Images

LIVER-TRACK est l’un des 19 projets sélectionnés dans le cadre de la vague six de labellisation « recherche hospitalo-universitaire ». Il s’agit d’un projet porté par l’Inserm et coordonné par le professeur Pierre-Emmanuel Rautou, hépatologue à l’hôpital Beaujon AP-HP et membre du centre de recherche sur l’inflammation (Inserm – Université Paris Cité). LIVER-TRACK a été lancé le 23 mai 2024, avec l’ensemble des partenaires, ainsi que l’agence nationale de la recherche (ANR) qui finance le projet dans le cadre de son programme France 2030. Le projet a démarré le 1er avril 2024, et se poursuivra pour les cinq prochaines années.

LIVER-TRACK est un programme dédié à la mise au point de deux types de tests pour les patients atteints de cirrhose : l’un pour prédire le risque de décompensation et l’autre pour prédire le risque de survenue du cancer du foie. Les deux reposent sur l’utilisation des vésicules extracellulaires en tant que biomarqueurs.

La cirrhose est une maladie qui se caractérise par une atteinte chronique du foie ayant pour conséquence la destruction des cellules et la formation de cicatrices fibreuses conduisant progressivement à la perte de fonction de cet organe aux multiples fonctions vitales : épuration du sang, digestion, stockage et transformation des nutriments, sécrétion d’hormones. Cette pathologie, dite « silencieuse », touche environ 400 000 individus en France. Elle reste asymptomatique pendant de longues périodes et peut induire, à terme, deux types de complications distinctes :

  • la décompensation : un ensemble de troubles qui peuvent se traduire par une hémorragie digestive ou une accumulation de liquide dans l’abdomen, connue sous le nom d’ascite, ou des troubles cérébraux, appelés encéphalopathie hépatique ;
  • le cancer du foie, qui se manifeste par une prolifération agressive et anarchique de cellules malignes.

« L’identification des personnes à haut risque de cancer du foie contribuera à remplacer chez les malades le dépistage standard du cancer par échographie tous les six mois par des IRM semestrielles plus performantes. De même, en ce qui concerne le test prédictif de la décompensation, les patients à risque élevé ne seraient pas suivis par un médecin généraliste ou une infirmière, mais bénéficieraient d’une prise en charge par des hépatologues spécialisés dans les centres hospitaliers. » indique Pierre-Emmanuel Rautou, professeur à l’université Paris Cité et hépatologue à l’hôpital Beaujon AP-HP.

Pour en savoir plus : lire le communiqué de presse

 

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