GREEN
Étude randomisée, en double aveugle, multicentrique, contrôlée par un placebo, sur l'efficacité et la sécurité du glenzocimab utilisé comme traitement complémentaire à la thrombectomie mécanique dans les accidents cérébraux vasculaires ischémiques aigus
Vous présentez un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique aigu provoqué par la présence de caillots dans les vaisseaux sanguins.
C’est la raison pour laquelle vous êtes invité(e) à participer à une étude de recherche clinique qui porte sur l’utilisation d’un médicament expérimental ACT017, nommé glenzocimab.
Le but premier de cette étude clinique, est d'étudier l’efficacité du glenzocimab associé à la prise en charge d'urgence de référence avec thrombectomie (capture mécanique du caillot par l’intérieur des artères), sur l’autonomie fonctionnelle évaluée à 3 mois chez des patients présentant un AVC ischémique aigu.
Dans la recherche proposée, on suppose que le glenzocimab va améliorer votre état de santé lorsqu'il est administré dans la période qui suit immédiatement le début de votre accident vasculaire cérébral en plus de la prise en charge standard qui comprend :
- la thrombectomie mécanique (qui consiste à retirer directement le caillot par voie endovasculaire (par des vaisseaux),
- la thrombolyse (qui est un traitement thrombolytique administré par voie intra-veineuse -Actilyse®- et qui permet de dissoudre le caillot sanguin).
Le glenzocimab est un anticorps qui a été développé par les laboratoires Acticor Biotech et qui agit comme un antiagrégant plaquettaire. Son utilisation permettrait de limiter la croissance du caillot sanguin à l’origine de l’AVC en empêchant l’agrégation des plaquettes sanguines, mais sans augmenter le risque de saignement.
L’autre objectif de cette étude est de suivre la sécurité d’utilisation du glenzocimab.
Des études précliniques (sur l’animal) et cliniques (sur des volontaires sains et sur des patients avec AVC ischémique aigu) ont montré que son utilisation n’entrainait pas un risque plus élevé de saignement par rapport aux patients qui ne recevaient pas ce traitement en plus de la prise en charge standard.
Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 260 personnes présentant une suspicion d’AVC, dans 11 établissements de soins situés en France :