«Soixante quinze jours après l’implantation du premier cœur artificiel bioprothétique CARMAT chez un homme de 76 ans souffrant d’une insuffisance cardiaque terminale, le malade est décédé le 2 mars 2014. Les causes ne pourront être connues qu’après l’analyse approfondie des nombreuses données médicales et techniques enregistrées. D’ores et déjà, les médecins directement impliqués dans les soins postopératoires désirent souligner l’importance des premiers enseignements qu’ils ont pu tirer de ce premier essai clinique, concernant la sélection du malade, le suivi postopératoire, le traitement et la prévention des difficultés rencontrées. L’importance aussi des soins délivrés avec dévouement et compétence par les personnels paramédicaux. L’importance enfin du soutien apporté par la famille d’où émerge la haute figure du malade lui-même, qui, pleinement conscient de l’enjeu, a, par sa confiance son courage et sa volonté, apporté une contribution mémorable aux efforts engagés par les médecins pour lutter contre une maladie en pleine évolution.»