AUTOCol
Acceptabilité des auto-prélèvements pour le dépistage des HPV à haut risque oncogène (HPV-HR) chez les femmes vivant avec le VIH
Cette recherche porte sur l’acceptabilité d’auto-prélèvements de dépistage du papillomavirus. Ce virus peut être responsable du développement de lésions précancéreuses du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus se développe au niveau de la partie basse de l’utérus (organe génital féminin). Son dépistage est une priorité puisqu’il touche des femmes jeunes et qu’il est de très bon pronostic s’il est détecté tôt. Le dépistage est recommandé tous les ans chez les femmes vivant avec le VIH. La cause du cancer du col est une infection persistante par le papillomavirus. En cas de persistance de ce virus sur plusieurs années, il peut provoquer des lésions précancéreuses qui peuvent, à leur tour, évoluer vers un cancer. Ce risque est plus important chez les personnes ayant une immunodépression comme les patientes vivant avec le VIH. Dans le cadre d’une étude interventionnelle, nous effectuons une recherche sur les différentes méthodes de dépistage de ce cancer. Le dépistage actuel, chez les femmes de moins de 30 ans ou chez les femmes vivant avec le VIH, s’effectue en faisant des frottis (petite brosse qui prélève le col de l’utérus, au fond du vagin) et nécessite d’être réalisé par un professionnel de santé. Or en France, beaucoup de femmes ne se font pas dépister régulièrement et la nécessité d’un examen gynécologique est un frein souvent évoqué au dépistage. Nous vous proposons de faire deux tests de dépistage pour la recherche des papillomavirus responsables des lésions précancéreuses. Ce sont des auto-tests, c’est-à-dire qu’ils peuvent être réalisés par vous-même juste après la consultation, et ne nécessitent pas d’examen gynécologique par un médecin. • Le premier auto-prélèvement consiste en l’introduction d’un « coton tige » (c’est-à-dire un écouvillon) dans le vagin selon les instructions données. • Le deuxième auto-prélèvement nécessite le recueil de vos urines que vous ferez par vous-même dans un tube selon les instructions fournies. Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 200 femmes vivant avec le VIH dans des établissements hospitaliers de soins de la COREVIH Ile de France Nord.





