IMPACT-1D

Le diabète de type 1 est associé à une augmentation du risque cardio-vasculaire c'est-à-dire le risque de survenue d’un infarctus du myocarde, d’un accident vasculaire cérébral ou d’une atteinte des artères des jambes .Les artères irrigant le cœur, le cerveau ou les jambes voient en effet leur diamètre se réduire avec le temps lorsque le diabète ou les facteurs de risque cardiovasculaires associés (tabac, dyslipidémie, hypertension, surpoids,…) sont insuffisamment contrôlés. Au niveau des jambes, cette diminution du diamètre des artères s’appelle l’artérite oblitérante des membres inférieurs ou AOMI. Lorsque l’on a de l’artérite aux membres inférieurs, on peut avoir mal dans les mollets lorsque l’on marche et, à un stade avancé, avoir des plaies au niveau des pieds pour lesquelles la cicatrisation se fait plus difficilement et avec un risque accru d’amputation. Ce rétrécissement progressif du diamètre des artères est entre autres lié à des dépôts de calcium dans leur paroi, cela s'appelle la calcification artérielle. Le but de cette étude est de traiter par metformine des patients diabétiques de type 1 à risque de présenter des calcifications artérielles, dans le but de prévenir ou de limiter la progression de ces calcifications artérielles et ainsi prévenir les conséquences dommageables associées au développement de l’artérite des membres inférieurs. Cette recherche permettra également de mieux comprendre quels éléments circulant dans le sang favorisent ces dépôts de calcium, de mesurer à quelle vitesse ces dépôts se font et chez quels patients diabétiques de type 1 ce phénomène s’observe le plus. Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 230 patients diabétiques de type 1 présentant des facteurs de risque de calcifications artérielles des membres inférieurs au sein de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Nous vous proposons de participer à cette étude car vous avez un diabète de type 1 et un risque un peu plus élevé de dépôt de calcium sur vos artères du fait de votre âge, de la durée de votre diabète, d’une atteinte préexistante des grosses artères du cœur ou des petites artères des reins, des nerfs ou de la rétine, ou encore parce que vous avez un ou des facteurs de risque cardiovasculaire associés au diabète comme l'hypertension, des anomalies du bilan lipidique ou un tabagisme.