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RITA-MI 2

Promoteur: 
AP-HP
Investigateur coordonnateur: 
STEG Philippe
Centre coordonnateur: 
AP-HP - Hôpital Bichat
Unité de Recherche Clinique coordonnatrice: 
URC Est Parisien (HUEP)
Établissement(s): 
  • AP-HP - Hôpital Bichat
  • AP-HP - Hôpital Europeen Georges Pompidou
  • AP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier
  • Charité
  • CH Chartres - Hôpital Louis Pasteur-Le Coudray
  • CHRU Tours - Hôpital Trousseau
  • CH Sud Francilien
  • CHU Angers
  • CHU Besançon - Hôpital Saint-Jacques
  • CHU Bordeaux - Hôpital Haut-Leveque
  • CHU Dijon Bourgogne - Hôpital François Mitterrand
  • CHU Grenoble Alpes - Site Nord
  • CHU Lille - Institut Cœur Poumon
  • CHU Montpellier - Hôpital Arnaud de Villeneuve
  • CHU Nice - Hôpital Pasteur
  • CHU Nîmes - Hôpital Universitaire Carémeau
  • CHU Poitiers - Hôpital de La Milétrie
  • CHU Rouen - Hôpital Charles-Nicolle
  • CHU Toulouse - Hôpital de Rangueil
  • Fnkv
  • Fnusa
  • GHI Le Raincy - Montfermeil
  • HCL - Hôpital Louis Pradel
  • HCL - Hôpital Lyon Sud
  • Ijfd
  • Imperial College Healthcare NHS Trust
  • Maastricht University
  • Papworth
  • Tum Med
Population: 
Patients
Statut de l’essai clinique: 
Inclusions en cours

Effet du Rituximab chez les patients présentant un infarctus du myocarde avec sus décalage du segment ST : essai clinique randomisé comparatif versus placebo

Vous êtes hospitalisé (e) pour un infarctus du myocarde. Cette maladie a une composante inflammatoire et immunologique, en particulier elle entraîne une activation des globules blancs du système immunitaire appelés lymphocytes B, qui peuvent avoir une influence sur l’étendue de la maladie et ses conséquences. Il existe un médicament appelé Rituximab, qui cible une protéine appelée CD20, présente sur les lymphocytes B matures. C’est un médicament qui est utilisé depuis de nombreuses années en traitement prolongé chez des patients souffrant de maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, et chez des patients souffrant de certains types de leucémies ou lymphomes. Des études préliminaires chez l’animal ont montré un intérêt potentiel de ce traitement dans l’infarctus du myocarde. En effet, en se fixant sur la protéine CD20, ce traitement réduit le nombre de Lymphocytes B matures et l’étendue de l’infarctus et ses conséquences, ceci dans des essais chez l’animal. Cependant, on ne sait pas encore si cet effet bénéfique serait le même chez l’Homme. C’est le but de l’étude proposée. Une première étude chez l’Homme a déjà été réalisée au CHU de Cambridge en Angleterre chez des patients hospitalisés pour un infarctus du myocarde. Quatre doses de Rituximab ont été testées. Toutes ont montré une réduction temporaire des Lymphocytes B matures en sachant que la durée de cette réduction était plus importante avec la dose plus élevée du Rituximab. Toutes les doses ont permis également de diminuer les marqueurs d’inflammation cardiaque. Enfin, la fraction d’éjection ventriculaire gauche était améliorée à 6 mois. Cependant, cette première étude a inclus un faible nombre de malades (24 patients), ce qui est insuffisant pour conclure sur l’efficacité du traitement, ni sur la meilleure dose pour obtenir des effets durables dans l’infarctus. L’objectif de la présente étude est en effet d’évaluer l’effet d’une administration unique de deux doses de Rituximab sur l’étendue de l’infarctus et la fonctionnalité du cœur, via la mesure de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG = pourcentage de sang que le ventricule gauche est capable d’éjecter à chaque battement). La FEVG permettra d’évaluer une altération de la fonction cardiaque (altération de la force de concentration du muscle cardiaque), grâce à un examen d’imagerie par résonance magnétique cardiaque appelé IRM cardiaque. Cet examen n’est pas irradiant, car n’utilise pas les rayons X, contrairement aux examens habituels de radiologie ou scanner. Il s’agit de l’examen le plus performant pour ce type de mesure. Il est prévu d’inclure, dans des établissements de soins situés en France et à l’étranger notamment en Europe, 558 patients dont au moins 130 patients comme vous en France. Cette étude est soutenue et financée grâce aux fonds de recherches de la Communauté Européenne.

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