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API-AHAI

Promoteur: 
CHU Dijon Bourgogne
Investigateur coordonnateur: 
AUDIA Sylvain
Centre coordonnateur: 
Centre Hospitalier Universitaire Dijon Bourgogne
Établissement(s): 
  • AP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier
Population: 
Patients
Statut de l’essai clinique: 
Inclusions en cours

Efficacité d'une anticoagulation prolongée en prévention primaire de la maladie thromboembolique veineuse au cours de l'anémie hémolityque auto-immune : étude prospective, de phase II, randomisée, multicentrique – API-AHAI

La maladie dont vous êtes atteint, l’anémie hémolytique auto-immune (AHAI), peut se compliquer d’une maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV), c’est-à-dire une phlébite (caillot sanguin dans une veine des membres inférieurs) et/ou d’une embolie pulmonaire (caillot sanguin dans une veine pulmonaire) de façon fréquente. Dans une étude rétrospective menée dans le CHU de Dijon, nous avons observé que la MTEV pouvait survenir jusque dans 20% des cas sans que l’on puisse prédire le risque de survenue sur des données cliniques ou biologiques. Depuis de très nombreuses années, l’anticoagulation préventive par héparine de bas poids moléculaire (HBPM) comme l’enoxaparine, a montré son intérêt pour diminuer le risque de survenue de MTEV chez les patients hospitalisés. Au cours de l’AHAI, une HBPM est utilisée lors de l’hospitalisation du patient, mais nous n’avons pas de données pour savoir s’il y a un intérêt à poursuivre cette anticoagulation à la sortie d’hospitalisation. C’est pour répondre à cette question que cette étude est menée. Pour plus de commodités et éviter les injections sous cutanées d’HBPM à la sortie d’hospitalisation, nous avons opté pour un traitement anticoagulant oral, l’apixaban en 2 prises. Ce médicament est déjà utilisé pour prévenir la MTEV dans de nombreuses autres situations comme la chirurgie orthopédique par exemple. Plus récemment, il a montré son intérêt et sa bonne tolérance pour prévenir la survenue d’une MTEV chez des patients atteints de cancers. Le risque de MTEV au cours de l’AHAI étant augmenté dans les 3 mois qui suivent le diagnostic ou la rechute, la durée totale d’anticoagulation dans le bras interventionnelle de l’étude sera de 12 semaines. Dans le bras standard, l’anticoagulation ne sera proposée, comme cela se fait actuellement, que lors de la période d’hospitalisation. Cette attitude se justifie puisque 80% des patients atteints d’AHAI ne présentent pas de MTEV. Cette étude permettra à terme de déterminer si le fait de prolonger l’anticoagulation par apixaban chez les patients atteints d’AHAI permet de réduire le risque de MTEV et si ce traitement est bien toléré. Ceci permettra d’améliorer à l’avenir la prise en charge des patients atteints d’AHAI. Cette étude cherche également à mettre en évidence des facteurs prédictifs de MTEV à la fois clinique, ce qui nécessite un examen clinique régulier, et biologique ce qui va nécessiter des prélèvements sanguins supplémentaires à ceux habituellement réalisés dans le cadre de la prise en charge de votre maladie. Il s’agit d’une recherche interventionnelle (c’est-à-dire que vous allez potentiellement recevoir un traitement, l’apixaban) randomisée (c’est-à-dire qu’il y aura un tirage au sort) réalisée dans plusieurs centres hospitaliers en France

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