RITUXGOPRO
Efficacité et tolérance du rituximab dans le traitement des polyangéites microscopiques de bon pronostique
Cette recherche porte sur l’évaluation de la sécurité et de la tolérance du rituximab (Rixathon®), un médicament biosimilaire du Mabthera®, en association au traitement de référence dans la prise en charge des polyangéites microscopiques (PAM) sans facteur de mauvais pronostic. La PAM, la granulomatose avec polyangéite (GPA) et la granulomatose éosinophilique avec polyangéite (GEPA) font partie des vascularites associées aux anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles (ANCA). Il s’agit de maladies inflammatoires des vaisseaux qui se manifestent par des symptômes pulmonaires, rénaux, neurologiques, cutanés, articulaires, etc... Une préoccupation majeure lors de la prise en charge de cette pathologie est de prévenir les rechutes. Le traitement initial (appelé traitement d’attaque) de la PAM sévère repose historiquement sur l’association de corticoïdes et de cyclophosphamide (Endoxan®). Il a été montré en 2010 que le rituximab était une alternative à l’Endoxan® pour le traitement de la GPA ou de la PAM sévère. Par ailleurs, il a été montré que le rituximab était supérieur à l’azathioprine dans le traitement de relais (appelé traitement d’entretien) de la GPA et de la PAM. Les patients atteints de PAM sans facteur de mauvais pronostic n’ont pas été inclus dans les études précédentes et le traitement par corticoïdes seuls reste le traitement de référence. Cependant, jusqu’à 50% des patients ont une rechute dans les 24 mois et un traitement immunosuppresseur est prescrit en association à la corticothérapie chez 40% d’entre eux. Chez les patients atteints de PAM sans facteur de mauvais pronostic, un traitement par rituximab au 1er et au 15ème jour de la prise en charge pourrait réduire la fréquence des rechutes. L’efficacité et la sécurité de cette stratégie doit être évaluée. Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 106 personnes présentant une PAM active (nouvellement diagnostiquée ou en rechute) dans des établissements de soins hospitaliers situés en France (étude multicentrique).






