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AGORA -1

Promoteur: 
Centre Antoine Lacassagne
Investigateur coordonnateur: 
GASTAUD Loris
Centre coordonnateur: 
Centre Antoine Lacassagne
Établissement(s): 
  • AP-HP - Hôpital Avicenne
  • AP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier
  • AP-HP - Hôpital Necker-Enfants Malades
  • AP-HP - Hôpital Saint Louis
Population: 
Patients
Statut de l’essai clinique: 
Inclusions en cours

Etude de phase 2 sur la combinaison du gemtuzumab ozogamicine avec le gilteritinib chez les patients adultes atteints de leucémie aigüe myéloïde (LAM) avec mutation FLT3 en rechute ou réfractaire.

La leucémie aigüe myéloïde est l’accumulation dans la moelle osseuse et parfois dans le sang de cellules cancéreuses leucémiques. Les autres cellules du sang normalement fabriquées par la moelle osseuse ne sont plus produites, et la leucémie est responsable de la baisse des globules rouges (anémie), de la baisse des plaquettes (thrombopénie, avec un risque de saignement) et de la baisse des globules blancs normaux responsable d’un déficit immunitaire à l’origine d’infections souvent bactériennes qui peuvent être sévères. La leucémie aigüe myéloïde est une maladie grave qui en l’absence de traitement est d’évolution défavorable en quelques mois. Après un premier traitement et une période de rémission il arrive fréquemment que la maladie revienne, il s’agit alors d’une maladie en rechute. Il arrive parfois que la maladie résiste au premier traitement, il s’agit alors d’une maladie réfractaire. Le traitement des leucémies aigues myéloïdes en rechute ou réfractaires n’est pas standardisé. Plusieurs combinaisons de chimiothérapies peuvent être proposées mais jusqu’à maintenant aucune combinaison n’a démontré de supériorité par rapport aux autres. L’étude moléculaire des cellules leucémiques est faite dès le diagnostic et au moment de la rechute. Certaines anomalies peuvent être la cible de traitement, c’est le cas de la mutation FLT3 pour laquelle il existe des molécules spécifiques dites thérapies ciblées. Cette étude présente plusieurs étapes : - Une première étape pour évaluer la sécurité de ce nouveau traitement combiné : AGORA-1. Les objectifs secondaires portent sur l’efficacité de ce traitement (réponse au traitement, survie sans nouvelle rechute de la maladie, survie globale) et sur votre qualité de vie, qui sera évaluée par vos réponses à des questionnaires. Deux doses croissantes du giltéritinib/Xospata® seront successivement testées chez des patients différents. La cytarabine et le gemtuzumab ozogamicine/Mylotarg® sont utilisés à la même dose chez tous les patients. - Une deuxième étape portera sur l’efficacité du traitement combiné AGORA-1, avec la dose de Xospata® qui aura été sélectionnée à l’issue de la première phase. Précisément, l’objectif principal est de montrer qu’AGORA 1 permet d’augmenter la survie sans nouvelle rechute de la maladie. Le traitement AGORA-1 qui vous est proposé combine 3 médicaments : - La cytarabine est une chimiothérapie classique très utilisée dans le traitement des LAM Dans ce protocole, elle est utilisée pour la première cure de chimiothérapie (appelée cure d’induction) et pour les cures suivantes (appelées cures de consolidation). - Une immunothérapie appelée Mylotarg® (gemtuzumab ozogamicine) faite d’un anticorps (un anticorps est une molécule biologique dirigée contre une cible dans l’objectif de l’éliminer) anti-CD33 couplé à une substance de chimiothérapie, la calichéamycine. L’immunothérapie permet de délivrer la chimiothérapie aux cellules reconnues par l’anticorps, c’est-à-dire aux cellules leucémiques. Ce médicament est administré uniquement pendant la chimiothérapie d’induction. Le Mylotarg® est déjà autorisé par les autorités de santé et utilisé en traitement de première ligne. - Une « thérapie ciblée » appelée Xospata® (gilteritinib) inhibant la protéine FLT3 qui dans vos cellules leucémiques est mutée et contribue à leur transformation en cellule cancéreuse. Xospata® est déjà enregistré comme traitement des LAM en rechute, en monothérapie. Xospata® sera administré ici, pendant 2 semaines consécutives, quotidiennement, per os (par la bouche) au cours des cures d’induction et de consolidation, puis tous les jours pendant 2 ans, comme traitement d’entretien.

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