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Etude évaluant le bénéfice de l’autogreffe de cellules souches périphériques chez les patients porteurs d’un lymphome T périphérique en réponse complète après induction
Votre médecin-investigateur vous a diagnostiqué un cancer du système lymphatique appelé lymphome T périphérique. En raison de la multitude de sous-types de ce cancer ainsi que de leur rareté, il n’y a actuellement pas de réel consensus scientifique pour le traitement en première ligne de votre lymphome. De façon usuelle, le traitement consiste en une chimiothérapie, c’est à dire l’usage de médicaments* dont le but est de détruire les cellules cancéreuses afin d’obtenir une rémission complète* (traitement d’induction). On appelle traitement de consolidation un traitement qui a pour but de maintenir la rémission complète* et ainsi de prévenir une éventuelle rechute. Dans le cas des lymphomes T périphériques, le traitement de consolidation intensif avec autogreffe de cellules souches hématopoïétiques* est un standard, mais reste discuté par la communauté scientifique. La recherche à laquelle il vous est proposé de participer cherche donc à évaluer la meilleure stratégie à adopter, autrement dit, s’il y a un bénéfice* à réaliser une greffe à cette étape du traitement. Il n’y a pas de médicament* expérimental dans cette recherche, tous les médicaments* qui seront utilisés pour soigner votre cancer sont autorisés par les autorités de santé* et utilisés de façon usuelle dans le traitement de votre maladie. Dans cette étude, il est proposé de comparer deux stratégies thérapeutiques couramment utilisées pour le traitement de votre lymphome T. La différence entre ces deux stratégies réside dans la réalisation ou non d’un traitement de consolidation avec greffe de cellules souches. Pour cela, les patients et vous-même seront répartis par tirage au sort dans deux groupes de traitement : - Groupe A : chimiothérapie d’induction - Groupe B : chimiothérapie d’induction suivie de chimiothérapie de consolidation avec autogreffe Cette étude impliquera 204 patients recrutés sur une période d’environ 3 ans et répartis aléatoirement entre les 2 stratégies thérapeutiques. La phase de traitement durera jusqu’à 9 mois et le suivi de chaque patient sera au minimum de 2 ans, soit une durée totale d’environ 5 ans et 9 mois. L’étude devrait donc se terminer en 2028. Il est prévu que l’étude soit conduite dans 60 centres de soins, dont 50 en France et 10 en Belgique.





