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CARRISMM

Promoteur: 
INTERGROUPE FRANCOPHONE DU MYELOME
Investigateur coordonnateur: 
DECAUX Olivier
Centre coordonnateur: 
Centre Hospitalier Universitaire Rennes
Établissement(s): 
  • AP-HP - Hôpital Avicenne
  • AP-HP - Hôpital Bicêtre
  • AP-HP - Hôpital Cochin
  • AP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier
  • AP-HP - Hôpital Necker-Enfants Malades
  • AP-HP - Hôpital Saint Louis
Population: 
Patients
Statut de l’essai clinique: 
Fermé aux inclusions

Evaluation de l’impact de la mise à jour des critères du myélome multiple (IMWG) sur l’histoire naturelle du myélome indolent afin d’établir de nouvelles recommandations pour le suivi et l’évaluation des facteurs pronostiques du myélome indolent : CARRISMM

Le myélome multiple est une maladie maligne de la moelle osseuse touchant des globules blancs que l’on appelle « plasmocytes » et nécessitant un traitement par chimiothérapie. Vous êtes atteint(e) d’un myélome indolent (SMM pour smoldering myeloma) qui correspond à une forme débutante, asymptomatique et non compliquée de myélome multiple. Les SMM ne nécessitent aucun traitement mais sont susceptibles d'évoluer dans le temps vers un myélome multiple actif ou symptomatique justifiant de la mise en route d’un traitement. Le risque d’évolution des SMM vers un myélome multiple évolutif est estimé à 10% (10 personnes présentant un SMM sur 100 évoluent vers un myélome multiple actif) par an pendant les 5 premières années après le diagnostic. Par la suite le risque de progression (d’évolution) diminue. Le risque de progression des SMM est très hétérogène et tous les patients n’ont pas le même risque évolutif. L’identification de facteurs pronostiques permettant d’identifier des SMM à ultra haut-risque (d’après les résultats des analyses médicales, 80% des patients ont un risque de développer un myélome multiple dans les 2 ans) a conduit à l’actualisation des critères diagnostiques de SMM en 2014. Depuis 2014, les patients à ultra-haut risque de progression ne sont plus considérés comme des SMM mais comme des myélomes multiples actifs et justifient l’instauration d’un traitement sans attendre l’apparition de complications. Avec l’application des nouveaux critères diagnostiques de SMM, le profil évolutif des SMM se trouve donc modifié et il nous parait important d’évaluer l’évolution du risque de progression des SMM. Malgré ces nouveaux critères, l’hétérogénéité des SMM persiste et il est important de rechercher des facteurs de mauvais pronostic permettant d’identifier les patients les plus à risque de progression. A ce jour, nous ne sommes pas capables de discerner de façon fiable les patients qui conserveront, lors du suivi, un SMM stable et ceux qui évolueront vers un authentique myélome multiple nécessitant un traitement. De nombreux facteurs pronostiques ont déjà été décrits mais ils avaient été étudiés sur des groupes de patients répondant à l’ancienne définition de SMM. Il est donc important de vérifier que ces critères restent pertinents chez des patients répondant à la nouvelle définition de SMM. Par ailleurs, très peu d’études ont évalué l’impact de critères dynamiques (évolution des résultats biologiques sanguins, médullaires, radiologiques au cours du temps) comme marqueurs précoces de progression. Durant ces dernières années ont été développées des techniques permettant de mieux caractériser les plasmocytes, notamment les anomalies chromosomiques dont ils peuvent être porteurs. Il se pourrait que certaines de ces anomalies chromosomiques soient prédictives d'une évolution des SMM vers un myélome multiple actif mais cette hypothèse nécessite, pour être validée, l'étude d'un grand nombre de patients et un suivi prolongé. Nous vous proposons de participer à une étude clinique qui a pour but d’évaluer le risque de progression des SMM définis selon les nouveaux critères de 2014, et de rechercher des facteurs de mauvais pronostic permettant d’identifier les patients les plus à risque de progression vers un myélome multiple. Nous vous proposons de participer à cette étude parce que vous êtes atteint(e) d’un myélome indolent diagnostiqué il y a moins d’un an et que vous n’avez pas de critères justifiant l’instauration d’un traitement pour le moment. Il est prévu d’inclure 450 patients dans cette étude menée dans plus de 80 centres en France et en Belgique.

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