PULSE
Pembrolizumab en maintenance à dose conventionnelle ou faible dans le cancer bronchique non à petites cellules : une étude de non infériorité
L’objectif de cette étude est de comprendre si le pembrolizumab peut empêcher votre maladie de progresser qu’il soit administré à la dose standard (bras standard) ou à dose réduite (bras PULSE) en phase de maintenance, c’est-à-dire après les 3 à 4 cycles d’induction. Les autres objectifs de cette étude sont d’évaluer la qualité de vie des patients recevant ces traitements, et l’impact médico-économique. C’est-à-dire, si ce schéma de traitement est à la fois viable économiquement et que son efficacité est reconnue. Vous avez reçu un traitement standard pour le cancer bronchique non à petites cellules non épidermoïde. Concernant cette prise en charge thérapeutique, on différencie 2 phases : induction et maintenance. Vous avez réalisé la phase d’induction : l’immunothérapie* (pembrolizumab, perfusé à dose fixe toutes les 3 ou 6 semaines) et une chimiothérapie qui comprend le pemetrexed et un sel de platine (type Carboplatine ou Cisplatine), pendant 3 à 4 cycles, tous les 21 jours. Si votre maladie progresse à la fin de cette phase d’induction, vous ne serez plus suivi(e) dans le cadre de l’étude PULSE. Votre médecin référent reprendra le suivi de votre maladie et vous expliquera de manière détaillée les traitements et modalités de prise en charge qui existent en dehors de cette étude. Mais si vous avez répondu à cette phase d’induction c’est-à-dire que votre maladie est stable ou a régréssé, on peut alors débuter la phase de maintenance qui consiste à poursuivre l’administration du pembrolizumab. Le pemetrexed peut aussi être poursuivi toutes les 3 semaines en l’absence d’effets secondaires, Le traitement de maintenance (pembrolizumab seul ou pemetrexed et pembrolizumab) est poursuivi tant qu’il est bien toléré et efficace. Après 2 ans de traitement, le pembrolizumab et le pemetrexed sont arrêtés. Le pembrolizumab est administré en standard à la dose de 200 mg toutes les 3 semaines ou 400 mg toutes les 6 semaines. Mais il n’est pas certain que votre système immunitaire nécessite une telle dose de pembrolizumab pour être stimulé. Une dose plus faible de pembrolizumab pourrait être aussi ou plus efficace, et peut être entrainer moins d’effets secondaires. Le pembrolizumab est une immunothérapie développée qui bloque l’activité d’une protéine, PD-1. Lorsque l'on inhibe PD-1, les cellules immunitaires identifient mieux les cellules de votre cancer comme cellules anormales, et elles peuvent parfois les détruire.







