COMETE-CARE
Positionnement des marqueurs moléculaires en pratique clinique courante pour la prise en charge des patients atteints de cancers/tumeurs de la surrénale
Cette recherche porte sur les tumeurs de la surrénale (phéochromocytome et lésions nodulaires de la corticosurrénale) et sur les paragangliomes (apparentés aux phéochromocytomes). Suite aux examens médicaux que vous avez effectués, l’équipe médicale qui vous prend en charge suspecte que vous avez l’une des deux maladies suivantes : • Soit un phéochromocytome ou un paragangliome : - Chaque personne possède des ganglions sympathiques, appelés paraganglions, qui ont pour fonction de sécréter de l’adrénaline et de la noradrénaline lors des efforts ou des émotions par exemple. Des lésions peuvent se développer au sein de ces paraganglions. Certaines de ces lésions peuvent ne pas sécréter d’adrénaline, ni de noradrénaline (non sécrétant), D’autres lésions peuvent alors être à l’origine de décharges importantes d’adrénaline et de noradrénaline (sécrétant). Ces décharges se manifestent généralement par de l’hypertension, souvent intermittente, des maux de tête, des palpitations, des bouffées de chaleur, etc. - Le paraganglion anormal est situé le plus souvent dans la glande surrénale, on parle alors de phéochromocytome. Parfois ce paraganglion anormal est présent sur la chaine sympathique ; on l’appelle alors paragangliome. - Le traitement du phéochromocytome ou du paragangliome sécrétant nécessite une opération chirurgicale. Des traitements médicamenteux sont également nécessaires, soit pour préparer l’opération, soit en complément dans les cas où la maladie n’est pas guérie par l’opération seule. - Le traitement des paragangliomes non sécrétants est plus varié : il peut être chirurgical ou utiliser des rayons. - Le traitement initial vise à obtenir une rémission, idéalement définitive. Une surveillance est indispensable pour le confirmer. Dans certains cas malheureusement, la maladie persiste ou réapparait, et de nouveaux traitements sont alors nécessaires. • Soit une lésion nodulaire de la corticosurrénale : - Chaque individu a deux glandes surrénales situées au-dessus des reins. Il arrive qu’à l’intérieur d’une ou des deux glandes surrénales se développent des formations nodulaires ou proliférantes (qui se multiplient). Ces formations provoquent une maladie soit parce qu’elles ont une croissance anormale, soit parce qu’elles sécrètent trop d’hormones de type cortisol et aldostérone. Elles peuvent alors entraîner de l’hypertension, une chute des taux de potassium, et, lorsqu’il y a une sécrétion importante de cortisol : une prise de poids, du diabète, de l’ostéoporose, des troubles de l’humeur et du comportement, des problèmes de peau. - Le traitement est en général chirurgical, en retirant la partie de la surrénale atteinte. Des traitements médicamenteux sont également nécessaires. On peut les prescrire pour préparer à l’opération, mais aussi en complément de la chirurgie dans les cas où elle ne permet pas une guérison complète. Le traitement initial vise à obtenir une rémission, idéalement définitive. Une surveillance est indispensable pour le confirmer. Dans certains cas malheureusement, la maladie persiste ou réapparait, et de nouveaux traitements sont alors nécessaires. Le but cette recherche est triple : 1) identifier des facteurs qui déterminent le mieux le risque de récidive de la maladie 2) identifier des facteurs permettant la détection la plus précoce possible des récidives 3) identifier des facteurs permettant de prédire la réponse aux traitements quand la maladie récidive Ces facteurs incluent des molécules de différentes natures biochimiques (ARN, protéines, dérivés d’hormones stéroïdes, mutations dans l’ADN de votre tumeur) appelées biomarqueurs ; dont on peut doser la présence et la quantité dans la tumeur, dans le sang ou dans les urines. Le dosage de ces molécules nécessite des outils de pointe utilisés actuellement en recherche, que l’on pourrait intégrer dans le soin courant dans les hôpitaux si leur intérêt est confirmé, notamment par cette recherche. Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 450 personnes présentant un phéochromocytome/paragangliome ou des lésions nodulaires de la corticosurrénale (à l’intérieur des glandes surrénales), dans plusieurs établissements de soins situés en France.






