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Vous êtes atteints d’une maladie des petits vaisseaux cérébraux pour laquelle vous êtes suivi(e) dans le service de neurologie à l’hôpital Lariboisière. Comme vous le savez, dans ces maladies, des lésions secondaires à l’atteinte des petits vaisseaux du cerveau s’accumulent dans le tissu cérébral. Les complications de ces affections, si elles ont évolué et/ou sont insuffisamment traitées, sont :
- l’accident vasculaire cérébral qui survient lorsque la circulation sanguine est interrompue par un vaisseau sanguin bouché ou rompu,
- les troubles cognitifs qui regroupent un ralentissement, des troubles de la mémoire, des troubles de l’attention, des difficultés à se motiver.
- les troubles de la marche ou de l’équilibre.

Les maladies des petits vaisseaux cérébraux sont caractérisées par l’accumulation dans la substance blanche (le tissu cérébral en profondeur du cerveau où se trouve les axones – les câbles électriques) de « taches » appelés « hypersignaux de la substance blanche ». Ces hypersignaux apparaissent sur l’IRM cérébrale des années avant les complications neurologiques. Cependant, leur nature et leur évolution restent incomplètement comprises et il n’est pas possible à l’heure actuelle, de les utiliser pour adapter les traitements préventifs. Par exemple, chez les patients ayant une hypertension artérielle, le traitement de la pression artérielle se fera indépendamment de la présence et de l’étendue des hypersignaux de la substance blanche.

Jusqu’à très récemment, il était considéré que les hypersignaux témoignaient tous d’une insuffisance d’apport en oxygène de certaines régions cérébrales, secondaire à une rigidification des petites artères cérébrales. Cependant, des résultats récents suggèrent que différents mécanismes pourraient être impliqués, et que ces mécanismes diffèreraient en fonction des régions cérébrales.

L’objectif de cette étude est d’identifier différents sous-types d’hypersignaux de la substance blanche en combinant les techniques les plus élaborées d’acquisition IRM et d’analyse d’images. L’identification de ces sous-types nous permettra de mettre au point de nouveaux marqueurs pronostiques afin de favoriser la réalisation d’essais thérapeutiques aux phases précoces des maladies des petits vaisseaux cérébraux, avant la survenue de complications.

Pour cette étude, le recrutement de 100 patients atteints de maladies des petits vaisseaux cérébraux, d’origines différentes, est nécessaire.