SpA23
SpA23 – Rôle de l’IL-23 dans les maladies chroniques inflammatoires : exploration des mécanismes cellulaires et moléculaires de la signalisation de l’IL-23 dans la spondylarthrite axiale et périphérique
La spondylarthrite est l’une des maladies inflammatoires chroniques du rhumatisme les plus courantes, elle touche en France entre 0,3 et 0,4% de la population. L’étude des mécanismes biologiques de cette maladie a permis de montrer l’importance de la voie immunitaire IL-23/IL-17 dont le rôle est de répondre à une agression externe. Il est connu que l'IL-23 induit l'expression de l'IL-17 dans les cellules du système immunitaire. Dans la spondylarthrite, l’activité inflammatoire de cette voie IL23/IL17 est exacerbée. Certains traitements, appelés biothérapies, ont montré leur efficacité par le blocage de cette voie, empêchant l’action soit de l’IL-17, soit de l’IL-23. Chez la majorité des patients, les traitements ciblant l’IL-17 sont efficaces sur les formes axiales et périphériques de la spondylarthrite. En revanche, le traitement ciblant l’IL-23 n’est efficace que sur les formes périphériques et sur certaines pathologies associées (notamment le psoriasis), mais ne semble pas efficace sur les formes axiales de la spondylarthrite. Ces différences d’efficacité suggèrent qu’il existe des mécanismes d’action différents entre l’IL-17 et l’IL-23 chez les patients atteints de spondylarthrite. Il est donc nécessaire de réaliser des études afin d'identifier et de comprendre plus précisément les différents mécanismes de réponses des cellules immunitaires à l’IL-23 et à l’IL-17 chez les patients atteints de spondylarthrite périphérique et axiale. L’étude est réalisée au sein des services de rhumatologie de l’hôpital Cochin et de l’hôpital Saint-Antoine auprès de 90 patients adultes consultant pour leur spondylarthrite. Les patients seront répartis dans deux groupes selon qu’ils sont atteints d’une spondylarthrite axiale ou spondylarthrite périphérique (c’est-à-dire avec des manifestations périphériques de type arthrite périphérique, enthésite et/ou dactylite). • Groupe 1 (60 patients) : patients suivis pour une spondylarthrite axiale • Groupe 2 (30 patients) : patients suivis pour une spondylarthrite périphérique





