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POMPE

Promoteur: 
AP-HP
Investigateur coordonnateur: 
AMTHOR Helge
Centre coordonnateur: 
AP-HP - Hôpital Raymond Poincaré
Unité de Recherche Clinique coordonnatrice: 
URC Paris Saclay Ouest (HUPSO)
Établissement(s): 
  • AP-HP - Hôpital Raymond Poincaré
Population: 
Patients et sujets sains
Statut de l’essai clinique: 
Suivi terminé

Suivi de l'évolution clinique et moléculaire de la maladie de Pompe

Cette recherche porte sur la maladie de Pompe.qui est une myopathie métabolique héréditaire récessive, causée par des modifications (mutations) dans le gène GAA. Ce gène est responsable de la fabrication de l’enzyme alpha-glucosidase acide. Cette enzyme est chargée de transformer le glycogène (molécule de la famille des glucides) en glucose dans les cellules. Les modifications de ce gène entraînent donc un mauvais fonctionnement de l’activité de cette enzyme, qui cause une accumulation de glycogène dans les cellules. Cette modification peut toucher tous les types de cellules, qui est délétère dans certains organes tels que le cœur et les muscles squelettiques. La maladie de Pompe atteint notamment le muscle squelettique, en particulier les muscles respiratoires, ce qui entraîne une faiblesse musculaire progressive invalidante et des difficultés respiratoires nécessitant souvent une aide ventilatoire mécanique, associée à des problèmes locomoteurs modérés. Actuellement, le seul traitement disponible est un traitement de remplacement de l’enzyme déficiente qui n’apporte pas entière satisfaction, d’où le développement d’une nouvelle stratégie thérapeutique. On appelle cette nouvelle stratégie « modulation de l’épissage » par des molécules d’ADN artificielles qui s’appellent « antisens-oligonucleotides ». L’objectif de cette nouvelle stratégie thérapeutique est de rétablir la fabrication de l’enzyme alpha-glucosidase acide, en corrigeant l’effet délétère de la mutation la plus fréquente chez des patients atteints de la maladie de Pompe en France, qui est la mutation c.-32-13T>G. Ce nouveau type de thérapie « modulation de l’épissage » est actuellement en cours de développement par le laboratoire et a permis de démontrer, à l’échelle de la cellule, une restauration de l’activité de l’enzyme déficiente. Cette première étude sur cellules n’a pas encore permis de quantifier à grande échelle l’efficacité de cette stratégie thérapeutique. Pour valider l’innocuité et l’efficacité, nous devons dans un premier temps étudier l’évolution clinique et moléculaire de la maladie puis identifier sur échantillons de tissus et de sang, les patients sensibles à cette thérapie. Cette étude a pour objectif d’avancer le développement d’un nouveau traitement qui est un prérequis indispensable à une future évaluation clinique pertinente du bénéfice clinique attendue d’une telle nouvelle stratégie thérapeutique.

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